L'homme n'est-il qu'un espece naturel?
Aperçu du corrigé : l'homme n'est-il qu'une espèce naturelle ? -L'homme est, selon la définition d'Aristote, un "animal rationnel".
-Or, ces deux caractérisations sont contradictoires en soi, puisque l'animalité fait référence au monde des sens et donc du devenir, tandis que la rationalité évoque l'accès possible à un monde peuplé de vérités éternelles.
-L'homme ne saurait donc n'être qu'une espèce naturelle, à part si son accès même à des vérités éternelles ne constituait qu'une fonction vitale parmi d'autres.
-Ainsi, comment concilier les deux termes de la définition d'Aristote ? L'aspect métaphysique de l'homme est-elle due à une fonction particulière de sa naturalité constitutive ? Ou bien est-ce au contraire sa nature proprement métaphysique qui contraint l'homme à se définir selon un paradigme biologique ? L'homme est donc un animal mhttp://www.bacfrancais.com/philo/homme.htmlétaphysique, du fait de la constitution spécifique de son âme ; il ne se réduit ni à une espèce naturelle, ni à une entité purement métaphysique. II. Le côté "métaphysique" de l'homme n'est qu'une fiction forgée par la vie : l'homme est bien une espèce naturelle (Nietzsche). -La volonté de vérité n'est qu'une façade derrière une volonté de néant, de destruction, c'est-à-dire de dénégation de la vie. Les forces obscures qui sont à l'oeuvre dans l'homme créent le besoin de la métaphysique pour pouvoir se retourner contre elles-mêmes : la métaphysique constitue donc l'expression la plus complète du nihilisme occidental. -La vie, à travers l'homme, lui fait ainsi forger la fiction des "arrières-mondes", par laquelle on cherche à fuir la réalité ; la métaphysique, c'est la meilleure manière qu'a trouvé l'homme pour refuser le monde de la vie, de la Volonté de puissance. L'homme est donc un être naturel qui fuit sa naturalité propre, à travers la fiction métaphysique, car il n'est plus à la hauteur de cette