L'Homme naît-il foncièrement bon
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Kant, Rousseau et Hobbes sont trois noms ayant eu un impact incontestable en philosophie. Hobbes a su démontrer sa perception de la nature humaine dans le « Léviathan », une œuvre encore aujourd’hui considérée comme majeure, non seulement dans le domaine de la philosophie, mais également en politique et en histoire. Jean-Jacques Rousseau pour sa part, est perçu comme un réel humaniste de nos jours. Abordant une impression de la nature humaine semblable sur quelques points à celle de Thomas Hobbes, il sera notamment reconnu pour son traité nommé l’ « Émile », concernant l’éducation et l’être humain. Le dernier philosophe dont il sera question dans cette dissertation mais non le moindre est Emmanuel Kant, un philosophe allemand issu du siècle des lumières. Son écrit « Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique » sera étudié dans ce texte. Qu’ont ces trois figures historiques en commun? Tous ont tenté de répondre à la question suivante : l’homme naît-il foncièrement bon, pour être ensuite souillé par la société, ou à contrario nait-il menaçant et sauvage pour être dressé par cette-dernière? Afin de répondre efficacement à cette problématique, nous commencerons par la définir, pour ensuite opposer les points de vue des auteurs étudiés.
Tout d’abord, il est important de clarifier certains concepts. L’état de nature en est un, utilisé par Thomas Hobbes d’abord, mais aussi par Rousseau. Cela désigne l’état des hommes avant l’apparition de la société, on parle donc ici d’une situation où il n’y aurait ni État, ni droit, ni justice. Ensuite, comme il sera question de la « bonté » dans ce texte, il est primordial de l’exemplifier : selon le Larousse, il s’agit de quelqu’un ayant tendance à être bienveillant et compatissant. La bible, elle, suggère l’attitude de charité et de pardon. Nous utiliserons donc un amalgame de ces deux linéatures dans ce texte.
L’homme est-il naturellement bon ou mauvais? La Société domestique-t-elle réellement l’être