L'homme et la mer, baudelaire plan
I_La représentation de la mer 1.La mer comme élément insondable 2.LA personnification
II_La relation entre l'Homme et la mer et l'évolution au cours du poème 1.D'une relation de fascination... 2....à une relation conflictuelle.
III_La mer comme symbole de l'âme humaine 1.L'énonciation 2.La double métaphore filée 3.Le mystère de l'âme humaine
Exemple d'une partie rédigée:
Nous allons dans un premier temps examiner la représentation de la mer qui s'élabore dans ce poème. Si on observe tout d'abord le vocabulaire employé, on constatera que cette représentation fait de la mer un élément vaste et infini. Le champs lexical maritime utilisé comporte le mot "mer" à trois occurrences mais il est complété par des termes plus flous ou plus imagés comme "déroulement infini de sa lame", "gouffre", "plonger", "plainte indomptable et sauvage", "le fond", "abîme". Cette mer est donc avant tout décrite comme un espace immense et profond, dans lequel on peut se perdre. L'enjambement, discret, entre les vers 2 et 3 peut suggérer : la contemplation de l'âme dans la mer nécessite deux vers tant cet espace est vaste. De la même manière, ce vers présente un rythme particulier : la césure vient après "déroulement" et coupe donc un groupe de mots trop long; Il faut donc rajouter une coupe après "infini". Tous ces éléments de métrique concourent au même effet: la mer est bien trop immense pour "entrer" dans le cadre d'un vers régulier. Cette mer est ainsi présentée comme un élément infini et insondable. Elle est par ailleurs personnifiée tout au long du poème. Elle est en effet chérie par l'homme ou encore elle émet une "plainte", ce qui n'est possible que si on la conçoit comme un être vivant. Des termes maritimes sont en outre reliés à des termes humains: la "mer" a des "richesse intimes", par exemple. L'adjectif "intime" est typiquement humain et est attribué à la mer. Dernière étape du