L'homme est-il un être vivant comme les autres?
La philosophie ne cesse de s’interroger sur l’homme. De nombreuses questions philosophique sont liées à la nature humaine et à la place de l’homme au sein de la Nature, l’être humain appartient à celle-ci, il en est de même pour l’ensemble des êtres vivants puisqu’il s’agit de toute entité dotée de vie, appartenant à la nature. Pour autant, on peut se demander si l’homme est un être de la nature comme les autres, tant il a ou a eu tendance à se définir supérieur à ceux-ci depuis des centaines d’années. L’homme n’est-il alors qu’in être vivant ? Ainsi, cela nous amène à nous questionner sur la part d’animalité présente chez un être humain et d’autre part ce qui, au contraire, différencie la nature humaine de l’ensemble des êtres vivants. D’une part, l’animalité au sein de l’homme est frappant au regard de son corps et de son comportement. En effet, d’un point de vue biologique, l’être humain est un être vivant comme un autre. D’abord à un niveau global : l’homme appartient au règne animal, il partage, par exemple, près de 99% de son code génétique avec un animal, qu’est le chimpanzé. Puis, dans sa composition même, l’homme est animal, il est comme chaque être vivant fait des mêmes matériaux chimiques que tout élément de la nature. Enfin il possède une constitution psychologique analogue à celle des animaux : il présente un ensemble d’organes qui, de manière automatique, autonome, assurent ses fonctions vitales, comme la respiration. Par sa place dans l’ensemble des êtres vivants, et en son sein même, pour sa constitution, l’homme apparaît bien comme un être vivant comme les autres. Ensuite, au niveau de son comportement, l’être humain se confond avec l’animal. Ainsi, au même titre que l’ensemble des êtres vivants, l’homme est confronté à des besoins vitaux qu’il tend à combler par l’instinct vital, qu’il partage avec l’animal. Aussi développe-t-il, de la même manière que ce dernier, différent