L'histoire de l'autoportrait et le surréalisme
Le surréalisme est un mouvement culturel qui a débuté dans les années 20 et qui est surtout connu pour les œuvres d'art et les écrits faits par les artistes surréalistes.
Les caractéristiques des œuvres surréalistes sont principalement la surprise et la juxtaposition inattendue mais de nombreux artistes et écrivains surréalistes expliquent leur travail comme étant une expression philosophique d'abord et avant tout. André Breton ne pouvait être plus clair en affirmant que le surréalisme était avant tout un mouvement révolutionnaire.
Le surréalisme est né des activités Dada de la Première Guerre mondiale dont le noyau était à Paris. À partir des années 20, le mouvement se propagea dans le monde entier, affectant les arts visuels, la littérature, le cinéma, la musique, la langue ainsi que la pensée politique, la philosophie et la théorie sociale.
Histoire de l’autoportrait
La création de la peinture a été rapportée à la vision de Narcisse se contemplant dans son miroir (Alberti) et se réfère donc directement à l’autoportrait. Au-delà de l'introspection, l'autoportrait fut une manière commode d'exercer sa technique (le modèle le plus facilement disponible étant soi-même).
On note l’apparition des premiers autoportraits dès le xiie siècle dans les enluminures, mais ils s'apparentent en fait à un procédé de signature (celles-ci étant souvent accompagnées du nom de l'exécutant) plus qu'à de réelles expressions picturales. Le procédé consistant à se peindre parmi les personnages d’un événement, sorte de signature visuelle du tableau, aurait été utilisé dès 1359 dans l’Assomption de la Vierge d'Andrea Orcagna, de même que peut-être par Fra Angelico. La primeur incontestable du procédé pourrait cependant revenir à Benozzo Gozzoli, qui se met en scène, s'avançant parmi la foule, coiffé d'un bonnet sur lequel son nom est inscrit, dans la fresque de l'adoration des Mages (Chapelle des mages, 1459, à Florence). De même, Piero della Francesca