Projet

Le célèbre mur séparant Berlin-Est et Berlin-Ouest fût bâti une nuit d’août 1961 et tomba plus de vingt-huit ans après, en novembre 1989 suite à de nombreuses révoltes. Et si ces révoltes n’avaient jamais existé ?

Mon imaginaire m’a emmené jusqu’en 2011 sans que le mur n’ait subit de révolte et en a fait son territoire. En vingt-huit ans les deux côtés ont évolué chacun dans deux voies opposées, jusqu’à créer un énorme contraste au niveau du mur. A quoi ressemblerai-ce aujourd’hui, vingt-deux ans après ?

L’Est communiste froid et impersonnel aurait continué à s’accroître, rendant tout le monde de plus en plus égaux, jusqu’à ce qu’on ne naisse même plus unique. Il aurait transformé cette foule vivante en une masse inconnue, punissant le moindre acte allant à l’encontre de cette politique stricte. La foi aurait quitté les cœurs et le multi-culturisme les villes. Le communisme n’a plus de visage, tout comme ses habitants. L’envie de franchir ce mur disparaissait peu à peu tout comme la tentation menant vers l’Ouest. Cette tentation est très vite remplacée par le fantasme, cette excitation provoquée par l’inconnu met en route un marché illégal de désirs capitalistes, parfois mal interprété. L’idée que l’Est se faisait de l’Ouest se retrouvait de plus en plus faussée tant les souvenirs s’envolaient avec les gens encore capables de les raconter. Les adeptes forcés étaient au final considérés comme des tas de fer, moins utiles et plus chers qu’une machine, ils n’avaient plus de droits humains. Le droit de choisir le prénom de sa progéniture avait disparût, le numéro de série qu’elle porterait est attribué par l’Etat. Les ennemis publics n’étaient pas les plus dangereux pour le peuple, mais pour l’Etat, celui qui contrôlait tout !

Tandis que l’Ouest capitaliste se serait de plus en plus rapproché de l’extrême, prônant la beauté artificielle après l’obésité bon marché. Les riches s’enrichissent alors les pauvres s’appauvrissent. La foi ayant été remplacé