L'euthanasie
En quoi peut-on considérer que l’acharnement thérapeutique porte atteinte à la dignité humaine ?
INTRODUCTION Depuis un bon nombre d’années, l'espérance de vie ne cesse de croitre. Malgré cela, la qualité de la fin de vie reste souvent difficile, surtout à cause de certaines maladies et certains handicaps. Ces maladies, qui réduisent la mobilité des personnes âgées et qui entraînent souvent la diminution de l'activité neuronale, nécessitent des soins coûteux qui évoluent avec la recherche. Face aux coûts de ces soins et parfois la douleur qu'ils engendrent, aussi bien pour le patient, que pour ses proches, se pose la question de l'acharnement thérapeutique. L’acharnement thérapeutique trouve ses limites principalement du coté de l'ordre éthique : est-ce humain de maintenir quelqu’un en vie si il est voué à la mort et qu’il n’est pas curable, mais à la fois n'est-ce pas un crime que d'aider quelqu'un à mourir ? Aujourd'hui, on se pose aussi ces questions dans la cadre de personnes tombées dans le coma depuis des années ou de gens ayant perdu parfois la mobilité de tout leur corps et font comprendre à leurs proches qu'ils souhaitent mourir.
I. Qu’est ce que l’acharnement thérapeutique
A. Définitions
-L’acharnement est l’obstination, l’ardeur opiniâtre dans l'effort.
-La thérapie est le traitement d'une maladie, en particulier une maladie d'ordre psychologique.
L’acharnement thérapeutique est donc le maintient d’un traitement d’ordre médical sans tenir compte de l’avis du patient pour tenter de le conserver en vie.
B. Quand commence t-on à parler d’acharnement thérapeutique ?
Les progrès médicaux permettent désormais de maintenir en vie une personne et de repousser les limites de la mort. Mais si cela peut être bénéfique dans certaines situations, lorsqu’on parle d’acharnement thérapeutique, les réactions s’opposent presque toujours à une telle pratique. Celle-ci évoque en