L'europe aprés la 1ére guerre mondiale
Ces négociations débouchent sur plusieurs traités, dont le traité de Versailles de 1919, dont les conditions sont jugées lourdes par le peuple allemand. Le Royaume-Uni, la France, la Belgique, le Japon, les États-Unis se partagent les anciennes colonies allemandes, sous la forme de mandats de la SDN.
La France, sur le sol de laquelle s’est déroulée une grande part des combats, obtient le droit à de fortes indemnités de réparations, ainsi que la réintégration de l’Alsace et de la Moselle, annexées par Bismarck après la guerre de 1870.
La Russie est devenue, à l’issue de la révolution bolchévique et de la contre-révolution, l’Union soviétique, tandis que de nouveaux États (Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, Pays baltes) sont créés en Europe centrale, au nom du principe des nationalités, en particulier du fait du démembrement de l’empire austro-hongrois. Les frontières de l'URSS sont également déplacées au profit de la Pologne.
Les États-Unis, principal créancier des puissances alliées lors du conflit, exigent le règlement des dettes d’achats de matériel de guerre et de carburant dues par leurs alliés.
Les traités de Versailles, de Saint-Germain, de Trianon et de Neuilly suscitent rancœurs et désirs de reconquête chez les peuples allemands, autrichiens, hongrois et bulgares. En Allemagne, on fustige le diktat du traité de Versailles, les lourdes indemnités de guerre et la perte de "terres allemandes" comme la Haute-Silésie. Le ressentiment est particulièrement fort en Italie, où l'on parle de «victoire mutilée», l'Italie n'obtenant pas l'attribution des provinces de l'Istrie, de la Dalmatie et du Trentin qu'elle souhaitait.
Au cours des