L'escalvage moderne
Vous pensez sans doute que l'esclavage n'existe plus depuis bien longtemps car vous ne voyez personne subir de sévices corporels. Pourtant d'autres formes de sévices, plus subtils, font partie de la vie quotidienne de personnes subissant ce phénomène multiforme : « L’esclavage moderne ». Parmi ces nouvelles méthodes, on distingue l’exploitation sexuelle, l’exploitation par le travail mais aussi l’esclavage domestique. Malheureusement on ne peut pas estimer le nombre de personnes subissant ces modes d'esclavage, étant donné qu'il s'exerce à l'abri des regards… Au vu de l’actualité en France, l’exploitation sexuelle doit nous faire bondir si l’on se remet en question sur l’atteinte à la dignité humaine. Dans cette forme d’esclavage on peut développer la situation de la prostitution en France, elle a considérablement évolué depuis quelques années. La prostitution est aujourd’hui largement étrangère et, contrairement à la prostitution française, elle est assez fortement organisée en réseaux. Ces femmes sont en général jeunes, sans qu’il soit toujours possible de déterminer si elles sont ou non mineures puisqu’elles se font souvent confisquer tous leurs papiers d’identité par leurs exploiteurs qui voient ainsi un moyen de les garder sous leur emprise ; c’est ce que la plupart des esclavagistes pratique pour donner un moyen de pression et ainsi utiliser ces personnes si fragiles : c’est aussi le cas dans l’exploitation par le travail expliquée ci-dessous. Dans ce deuxième phénomène, se détache l’exemple des ateliers clandestins : ils fonctionnent essentiellement à Paris et dans sa banlieue dans le domaine de la maroquinerie, la mécanique, voire plus récemment dans la restauration. Ils utilisent assez généralement des étrangers démunis de titres de séjour et de travail qui sont donc totalement dépendants de leurs employeurs au plan administratif et financier. Ces clandestins sont durement traités moralement et exploités physiquement. On