L'entreprise une coalition d'objectifs particuliers
A. Berle et G. Means (1932) prolongeront la réflexion en montrant que la séparation entre la propriété et le contrôle conduit à une situation où la divergence des intérêts entre propriétaires et dirigeants est problématique. En effet, les grandes entreprises modernes seraient dirigées par des managers qui n'auraient aucune raison d'avoir les mêmes objectifs que les propriétaires du capital. La relation actionnaire/dirigeant est alors présentée comme un cas particulier de la relation d'agence.
La conception de la firme selon la théorie de l'agence s'apparente à celle proposée par la théorie des droits de propriétéqui représente la firme comme une forme d'organisation de la production en équipe(A. Alchian et A. Demsetz, 1972). M. Jensen et W. Meckling (1976) ne feront qu'élargir la conception de A. Alchian et H. Demsetz (1972) en incluant dans leur analyse l'ensemble des contrats établis entre l'organisation et son environnement, et pas uniquement les contrats liés à la fonction de production. Complémentaire de l'économie des droits de propriété, la théorie de l'agence constitue aujourd'hui le cadre dominant d'analyse