L'enfer c'est les autres
C'est ainsi que Sarte défini dans sa pièce "Huis clos" l'enfer par cette phrase : "L'enfer c'est les autres".
Par là même il nous force à nous interroger sur notre conception de l'enfer mais, surtout, sur nos rapport aux autres
Dire que l'enfer c'est les autres c'est commencer par souligner qu'il ne peut y avoir pire que les autres. En effet, l'enfer est, dans la religion chrétienne, ce lieu destiné au supplice des damnés. Par extension, ce terme qualifie une chose excessivement déplaisante, pénible. Ainsi dire que l'enfer c'est les autres c'est souligner que la vie avec eux conduit a la discorde, au supplice et donc, à l'enfer.
Tout d'abord, nous pouvons affirmer que l'enfer, c'est l'autre car, en effet, c'est bien connu, notre pire ennemi, c'est l'homme. La nature de l'homme étant ce qu'elle est, nous ne sommes pour ainsi dire, jamais à l'abri et en sécurité. En effet, il n'est pas un jour où nous ne subissons pas une moquerie, une insulte, un regard de travers et parfois même où nous recevons des coups. C'est la vie, la vie c'est l'enfer et l'enfer c'est les autres. Nous ne pouvons y échapper, car l'homme ou «l'autre», a toujours été un éternel hypocrite, violent et moqueur. Aussi futile que cela puisse paraître, cela peut parfois être fatal pour la personne brimée.
Nos rapports avec les autres sont très souvent empoisonnés, ce sont des rapports infernaux. Si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Car les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur