L'enfant sauvage
Irrécupérable veut l’envoyer à l’asile de fous de Bicêtre. Un jeune médecin de l’institut des sourds-muets, le docteur Itard, obtient la garde de l’enfant. Dans sa maison, avec le concours de sa gouvernante, Mme Guérin, Itard entreprend de tirer
“Victor de l’Aveyron” de sa nuit, de le faire accéder à l’humanité
Les paysans l’avaient entrevu, entièrement nu, marchant à quatre pattes, grimpant aux arbres, se nourrissant de glands et de racines. Depuis toujours dans la forêt, cet enfant de onze ou douze ans semblait vivre en accord avec elle, ignorant et évitant les hommes. L’enfant sauvage arrive à Paris, impassible, farouche et n’émettant que des grognements se balançant sans relâche comme certains animaux de ménagerie, mordant et égratignant ceux qui le servaient
On peut constater à partir de cela que l’enfant sauvage arraché de son habitat naturel, dans lequel il vivait en harmonie livré à lui-même était un individu comparable à une bête.
Du fait de ces divers comportements attribuer au monde bestial (Grognement, crapahutage sur le sol, comportement sauvage autrement dit méfiant à l’égard des autres être vivants…)
Néanmoins la séparation de son environnement primaire voir de base a été une déchirure profonde pour celui-ci.
Cela se traduit à travers des gestuelles de révolte (morsure, écorchement et griffure sur ces différents).
De plus les hochements de tête sont des comportements qui indiquent que l’enfant est dans un état de stress, ou d'ennui. Ils apparaissent donc souvent sur des animaux dont les conditions de vie ne sont pas adaptées Il a de gros problèmes psychologiques, issus, le plus souvent, des actions perturbatrices de l'homme.
Pinel, spécialiste des maladies mentales, rapproche le “Sauvage de l’Aveyron” de nombreux cas d’idiotisme, ce qui conduisait à le considérer comme