L'encyclopédie et ses philosophes
D'abord ils sont connus sous le nom de philosophes des lumières, métaphore qui désigne le passage de l'obscurantisme et les superstitions à une pensée et une action libre et gouverné par la raison. Les philosophes des Lumières prônaient l'égalité des citoyens, la foi dans le progrès, la confiance dans la raison, libertés des individus, l'importance de la singularité. Tout ceci engendrant une volonté de droit à l'opinion et à l'expression. Les tabous sont mis à bas, comme la jouissance des plaisirs de la vie, et la nature est remise à une place d'honneur. Mais également son droit au bonheur dans la vie et non plus dans le salut de son âme et à l'épanouissement. Montesquieu dans l'esprit des lois entame une critique de l'église et des autres croyances, à l'instar de Voltaire dans le traité sur la tolérance dans sa « prière à Dieu ». D'autres utilisent la littérature, comme Beaumarchais dans Le barbier de Séville ou Le mariage de Figaro où l'on se moque de la noblesse et où l'auteur met l'accent sur les capacités intellectuelles que l'on acquiert pas par la naissance.
l'Encyclopédie, Son but, Qui y a collaboré
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française éditée de 1751 à 1772. Elle résume toutes les connaissances de l'époque et a nécessité un immense travail de rédaction. Elle a pour but de vulgariser les connaissances en les rendant accessibles au plus grand nombre. Au vu de l'époque et des connaissances qu'elle contient, elle est symbolique de la philosophie des Lumières. Ses auteurs cherchent aussi à développer l'esprit philosophique, critique et scientifique des bourgeois qui constitue la caste moyenne de l'époque.
Des philosophes comme Voltaire, Montesquieu et Rousseau y ont collaborés sous l'égide de Diderot et d'Alembert, mais aussi de nombreuses personnes qui avaient des connaissances à transmettre et un minimum d'instruction, le chevalier