L'empreinte du renard exposé écrit
L’empreinte du renard est un roman de Moussa Konaté, auteur contemporain malien du XXème et XXIème siècle, qui a écrit de nombreux romans et polars. Il est aussi le créateur des maisons d’éditions : « le figuier » en Afrique et « hivernage » en France. Il n’hésitera pas, comme dans l’empreinte du renard, à aller à la rencontre de la civilisation Dogon afin d’apprendre à la connaître ainsi que ses traditions et dans le but d’écrire un roman sur cette dernière. L’histoire se déroule alors à Pigui, où Habib Keïta, commissaire d’expérience, sage et très renommé dans la profession est envoyé avec son acolyte et collègue novice dans la police, l’inspecteur Sosso Diallo, afin d’enquêter sur une série de meurtres suspectes où les cadavres sont atrocement gonflés, dans le cœur du pays Dogon. Affaire d’autant plus délicate que les Dogons sont un peuple renfermé sur leurs traditions et leurs croyances. Dans cette enquête, le commissaire Habib et l’inspecteur Sosso se verront confronter au silence, à la magie de certains habitants de Pigui. Les Dogons sont un peuple très hiérarchisé, différent des autres sociétés de cette époque et gouverné par le Hogon, représentant sur Terre de leur dieu Amma, et son bras droit : Kodjo, dit le Chat, homme agile, qui a les caractéristiques physiques d’un félin et dont tout le monde se méfie et le respecte. Ils s’adapteront alors aux Dogonos afin de pouvoir les interroger, les comprendre et résoudre l’enquête sur les meurtres en séries : « J’ai compris qu’il y a une frontière entre eux et nous, nous concevons le monde différemment. Or tant que nous ne serons pas entrés dans leur univers, il nous sera difficile de les comprendre et de comprendre le problème qui nous amène ici. (p142) ». Une chose relie tous les meurtres, mais laquelle ? Habib et Sosso réussiront-ils à s’adapter à cette civilisation et à résoudre cette enquête très étrange, différente des précédentes et dont la rationalité n’est pas un atout pour