L'empathie
Le thème de ma troisième planche d’apprenti traitera des rapports entre les êtres. Je suis très flatté que mes planches suscitent tant d’intérêt qu’il me faille en produire 3 en neuf mois. J’espère que celle-ci sera à la hauteur.
J’ai cherché et continue à chercher quelles sont les forces qui nous poussent à aller vers les autres, de se sentir en harmonie avec eux ou plus exactement en résonance. Ces élans sont –ils naturels, raisonnés, intuitifs ? Comment alors sont-ils gérés, quels sont leurs fonctionnements ?
Qu’est-ce qui fait que je me sente attiré par tel ou telle ? Que sans avoir besoin d’échanger, d’expliquer, je me sente à l’aise auprès de quelqu’un ou au sein d’un groupe ou d’une assemblée, voire d’une loge.
A la différence de la sympathie ou de l’antipathie, l’empathie est une situation qui permet à quelqu’un de se mettre à la place d’une autre sans renoncer à sa propre nature .En fait c’est ce poser continuellement la question : « qu’est-ce qui se passe en ce moment chez cette personne en face de moi ». On peut à la fois avoir de la sympathie ou de l’antipathie pour un personnage de théâtre, par exemple, selon le rôle qu’il joue, et être en empathie avec l’acteur, ressentir ses peurs de trou de mémoire, ou son trac, ou sa crainte de déplaire.
Le psychologue Theodor LIPPS déclare : » quand nous regardons un équilibriste marcher sur un fil, nous entrons victorieusement dans son corps, et partageons, de ce fait, ce qu’il ressent.
Nous sommes incapables de ressentir ce qui se passe en dehors de nous sauf dans ce cas, comme par une fusion inconsciente du moi et de l’autre, les émotions de l’autre résonnent en nous. Quand nous voyons une chute pendant les retransmissions du tour de France, nous avons un réflexe de douleur, de chaire de poule.
Quelques exemples d’empathie : Fou rire, bâillement, coordination spontanée de 2 cyclistes en tandem dans le virage.
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Pour commencer l’approche de l’empathie, concentrons nous sur le