L'emile de rousseau
Éléments d'explication :
⁃ lignes 1 à 6 : Après un parallèle entre les plantes et les hommes ( associant la culture à un accompagnement du mouvement de la nature, au fait d'en prendre soin – on peut ici penser aux analyse d'Heidegger sur la technique traditionnelle opposée à la technique moderne qui arraisonne, somme la nature et contrarie son cours), Rousseau souligne que la faiblesse naturelle de l'homme ( être inachevé, théorie de la néoténie, être prométhéen) est en réalité un don heureux de la nature. C'est ce qu'il montre en imaginant un nouveau né grand et fort, mais incapable d'user de ses forces, qui serait laissé à lui-même. Si le nouveau né , l'enfant n'avait pas cette apparence faible, on ne prendrait pas soin de lui, on ne songerait pas à l'assister. Rousseau veut peut-être suggérer que c'est la vulnérabilité de l'enfant qui force à lui venir en aide, avec comme ressort le sentiments de pitié. C'est la faiblesse, la fragilité de l'enfant qui souligne son inachèvement, son immaturité et appelle la maturation de la culture, de l'éducation. Donc il en conclut qu'il ne faut pas se plaindre de cette fragilité de l'enfance ( d'ailleurs une trop grande robustesse, force, serait le signe d'un achèvement, ôtant une plasticité, creuset de la