L'emancipation de la femme haitienne
Le décret du 8 octobre 1982
Le 9 mars 2012
On pourrait discourir longtemps sur les efforts que firent les femmes pour être reconnues comme personne à part entière dans la société, et non plus comme mineure, sous tutelle d'un père, d'un frère ou d'un époux. Toutefois, malgré une volonté de fer et des revendications judicieuses, elles restèrent, à leur époque, des voix sans écho, des marginales considérées, à tort, comme des mères poules. Mais les femmes tout au long de leur vie ont combattu pour leur émancipation mais sans doute rien ne saurait fait sans le décret du 11 janvier 1944, et le décret du 8 octobre 1982.
Le décret du 8 octobre 1982 est antidiscriminatoire parce que dans ses quelques lignes, le décret s'est appuyé sur la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme, la constitution de 1964 amendée en 1971 et aussi sur le décret-loi du 11 janvier 1944 fixant un nouveau statut à la femme mariée qui travaille. Rappelons que les visas sont l'ensemble des dispositions sur lesquelles se fonde un jugement ou une loi. Ces trois instruments juridiques confirme donc l'objectif antidiscriminatoire du décret du 8 octobre 1982, puisque ledit décret ne fait que continuer ou parachever ce qu'ils ont commencé, à savoir l'élimination de la discrimination à l'égard de la femme en général et de la femme mariée en particulier.
Des dispositions antinomiques et favorisant les femmes avant ce décret
Le code civil haïtien avant ce décret
Le code civil présentait le mari comme le chef de la famille et de la femme en particulier. Et la femme devait se soumettre à son mari. Et pour expliciter sur