L'efficacité externe en éducation
Evaluer l’efficacité externe de l’éducation, c’est aussi s’interroger sur la nature même des effets sur l’éducation, mission qui incombe aux économistes spécialistes de l’éducation. Ces effets sont de nature essentiellement civique et sociale, ils s’inscrivent dans une logique aussi bien au niveau micro-économique (individuel) qu’au niveau macro-économique (sociétal). Les bénéfices que peuvent retirer l’individu et l’environnement et la société incarnent deux aspects à savoir le positif et le négatif. La question principale qui en découle est la suivante : quels sont les bénéfices individuels et collectifs de l’éducation ? C’est pourquoi, la première partie sera consacrée à l’étude des bénéfices de l’éducation reçus à titre individuel. Dans une seconde partie, l’objet de l’étude sera axée sur les bénéfices de l’éducation acquis par la société.
D’un point de vue individuel, les avantages marchands et non marchands sont nombreux. En ce qui concerne les avantages marchands : le fait d’être éduqué favorise : l’obtention d’un emploi en tout cas limite les risques d’être au chômage, l’ascension sociale, l’augmentation du salaire. Le fait de réussir ses études permet non seulement d’avoir une meilleure estime de soi mais aussi d’accroître les possibilités de trouver un emploi (moins dangereux et moins pénible que les personnes pas ou peu éduquées) de type supérieur ou intermédiaire. Plus le diplôme est élevé, plus les chances de trouver un emploi qualifié en adéquation avec le diplôme sont élevées, le diplôme agit comme un bouclier ou un rempart contre la lutte du chômage. L’éducation augmente le rendement de l’expérience, les offres de formation y sont alors plus nombreuses. Plus