INTRODUCTION :

Si ce n’est pas Jules Ferry alors qui l’a inventé : nommé ministre de l’instruction publique du 4 Février 1879 au 23 Septembre 1880 il est le pionnier de la gratuité de l’enseignement primaire en date du 16 juin 1881 en France. Dans l’une des lettres qu’il envoie aux instituteurs soulignant l’application de la loi du 28 Mars 1882 relative à l’obligation et à la laïcité il met en exergue le rôle prépondérant de l’enseignant au niveau de l'instruction morale à l'école sans nier que ce n’est pas un devoir facile mais qui fait la dignité de cette profession ; je cite « pour y mieux réussir, vous me permettrez de me mettre un instant à votre place [...] on n'a pas songé à vous décharger de l'enseignement moral [...] Au contraire, il a paru tout naturel que l'instituteur, en même temps qu'il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. [...] »

Est-ce que Jules Ferry s’il existait encore se serait-il opposer à l’éducation des enfants en situation de handicap, en tout cas sa facilité d’expression et son influence au point de reprendre ses idées auraient-ils bien suffisamment changé les lois au profit des enfants scolarisés en situation de handicap.

LA SCOLARITE POUR TOUS

Oui puisque la scolarisation est obligatoire pourquoi ne le serait elle pas pour tous ?

Comme nous le suggère Antoine de Saint Exupéry « L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle »

L’école est le premier lieu séparateur d’avec la mère et (ou) le père de l’enfant même si le milieu familiale dans lequel l’enfant est encré est indiscutablement le tremplin de son éducation mais aussi le milieu naturel pour les raisons suivantes : le but social, éducatif et son développement personnel.

Le but social répond à un besoin de sociabilisation de l’élève pour un développement saint psychologiquement et