L'ecole en france
Interrogation autour du terme « école ».
Pas tous les enfants vont à l’école : 1866, 1/3 des enfants d’ouvriers parisiens ne sont pas scolarisés.
Aller à l’école, c’est ne pas travailler, ne pas gagner d’argent, mais c’est aussi espoir de promotion sociale.
Pas même rapport à l’école en ville et en campagne.
Envie d’instruction naît d’abord dans villes, creusets républicains où l’on pense « égalité, liberté, fraternité », et la libération dès 1875 par le savoir positif.
Naît plus lentement dans les campagnes, où d’abord objet de suspicion : qu’ont-ils besoin d’aller réfléchir s’ils vont passer leur vie à travailler la terre ? Puis, espoir de promotion sociale, exode rural.
Place du clergé et progressive laïcisation.
Cela dépend des régions. Bretagne : region très religieuse. Villes : éducation devient vite laïque.
Gouvernement se prononce de plus en plus pour la laïcisation, avec libération du carcan religieux, de la hiérarchie et du dogme religieux, par une éducation laïque et un savoir positif, cf. lois.
Ecole : lieu où les enfants sont éduqués = apprennent à lire, écrire, compter – éducation primaire. Mais ensuite, cycle secondaire, plus rare = on apprend à réfléchir (histoire, philosophie).
Différenciation sociale dans écoles publiques / privées. Or, religion domine dans écoles privées et bourgeois ont tendance à envoyer leurs enfants là-bas. (Rapport peut-être à tisser avec tendances politiques.)
Républicains croyaient en éducation car il y avait toute la thématique de la responsabilité des ouvriers : c’est leur faute s’ils sont pauvres, etc., cf. Guizot et la monarchie de Juillet. Les républicains rompent cela, moins par leurs mesures sociales que par cet élan vers l’éducation comme instrument de