L'avortement
Avant la loi Veil du 17 janvier 1975 qui dépénalise l’avortement dans certaines conditions, toute femme provocant son avortement était passible de peine de mort par exemple la loi du 15 février 1942 qui fait de l’avortement un crime à conduit en 1943 Marie-Louise Giraud, à être guillotiné pour avoie été reconnu comme avorteuse. Cependant à partir de 1955 le droit a l’avortement va petit à petit être reconnu en 1955 l’avortement thérapeutique est autorisé, en 1975 l’avortement est autorisé mais dans certaines condition, en 2001 l’avortement est autorisé jusqu’à 12 semaines et les mineurs ne sont pas obligés d’avoir une autorisation parentale et en 2004 le ministère de la santé autorise l’IVG médicamenteuse chez les gynécologue et les généralistes pour des grossesses inférieures à 5 semaines.
Seulement 30 ans après l’adoption de la loi Veil, le nombre d’avortement ne diminue pas malgré la diffusion massive de la contraception moderne. Depuis 1975, on compte environ 200 000 avortements par an, soit 14 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans on estime donc que a peu près 40% des femmes y auront recours dans leur vie. Alors que quatre grosses non prévues sur dix se terminaient par une IVG en 1975, c’est aujourd’hui le cas de six grosses non prévues sur dix. Une tendance particulièrement marquée chez les plus jeunes. Ce recours plus fréquent à l’avortement traduit aussi une évolution de la société : les femmes font des études plus longues et travaillent plus que leur mère.
Le recourt a l’IVG n’est donc pas traduit comme une décision égoïste, selon une convenance personnelle, mais plutôt comme un réel souci des parents de pouvoir accueillir l’enfant dans des conditions matérielle et affectives « favorable ». Contrairement aux craintes évoquées en 1974, la légalisation de l’avortement n’a pas eu d’impact démographique. Le nombre d’enfant souhaité est resté inchangé depuis 30 ans et les femmes ont toujours autant