L'aveu de phèdre (racine), les registres
Un registre regroupe l’ensemble des procédés choisis par l’auteur pour produire un certain effet sur le lecteur. Dans cet extrait, sont représentés deux différents registres : le registre tragique et le registre pathétique.
Tout d’abord, le registre tragique suscite la terreur et la pitié. On perçoit une atmosphère angoissante. Le héros est confronté à une situation. Celle-ci est sans issue, sans espoir. Le héros est victime d’une fatalité. Le champ lexical de la mort le prouve : « persécuter » (v292), « crime » (v 307), « mourant » (v 309) et « mort » (v 313). Il montre le désespoir de Phèdre et son envie de ne plus vivre. Mais apparait aussi des oppositions lexicales comme l’antithèse vers 273 avec les mots « rougis » et « palis » ou encore les mots « transir » et « brûler » (v 276). Ces antithèses nous prouvent que Phèdre ne contrôle plus ses émotions. Elle se décrit avec confusion et explique que son corps passe d’une sensation extrême à l’autre : du froid au chaud, que son visage tourne du rouge vif au blanc. De plus le champ lexical de la solitude apparait. On comprend qu’elle se sent seule, mal aimée, et Thésée, son époux, est absent. Certaines rumeurs disent qu’il est mort. Seule Oenone est là pour l’écouter et la soutenir : « éperdue » (v274), « chagrins » (v 294), « absence » (v 297), « ennuis » (v 299). Le registre tragique est d’autant plus présent car ce texte fait référence aux dieux avec l’emploi du nom de : « Vénus » (v 277), et l’utilisation des termes « Dieu » (v 288), « Déesse » (v 285). Le personnage présent dans le texte implore le