Holden Caulfield a un problème. En fait Holden a plusieurs problèmes, mais le plus gros c'est de trouver comment expliquer à ses parents qu'il s'est débiné de la Pency Prep , une école huppée pour garçons à la périphérie de New-York. Notre jeune héros décide qu'un week-end en goguette dans la capitale serait une bonne chose avant d'annoncer la nouvelle à ses parents chéris. Après avoir offert son nez au poing de Stratlader, notre héros vêtu d'un chapeau de chasse saute sur un train de nuit pour New-York afin de passer un peu de temps pour lui dans la grande ville. En typique bon à rien, Holden emmène le lecteur dans une course brève mais folle qui raconte ses élucubrations d'adolescent rongé par l'angoisse au début des années 50. Sa manie de décrire tous ceux qu'il rencontre comme artificiels peut paraître déconcertante au lecteur qui se demandera sûrement s'il aime le narrateur ou non, malgré son récit poignant qui est tout sauf artificiel. Sa répétition des mots "déprimant" pour décrire ce que tout lui inspire, et "artificiel" pour décrire le comportement des gens donne l'impression qu'il essaie trop de convaincre quelqu'un de son individualité ou de montrer, malgré la mauvaise image de soi qu'il possède, de sa grande intelligence. En toile de fond du roman de salinger, il y a les rues de New York où Holden arrive à parcourir de grandes distances en très peu de temps. De sa rencontre avec une jeune et triste prostitutée et son macro avide de sous dans sa chambre d'hôtel minable, de sa cuite et de la connaissance qu'il fait de femmes plus âgées et moins désirables dans un club de jazz, notre personnage principal n'est jamais en manque de choses à faire et d'histoires à raconter. A l'image de Holden, l'histoire devient de plus en plus dure à suivre quand notre jeune homme en perdition rencontre le plus de monde possible isu de son passé pendant son séjour dans la ville. D'un rendez-vous avec une ex qui n'a aucune idée de qui est ce gars avec qui elle fait du patin