l'attaque du moulin
Des verbes à l’imparfait tels que (l.1) « était », (l.2) «attendaient », (l.3) « accusait » soulignent un texte énonciatif et descriptif qui rythme et informe la situation des personnages. Ces actions ou états sont précisément localisés par des repères spatio-temporels comme ( l.1) « Dans la cour », (l.7) « se trouvait juste au milieu de Rocreuses » , ( l.3) « Ce jour-là », (l.24) « En bas » (l.30) « à midi » permettant au lecteur de visualiser un lieu donnant l’illusion du réel . On constate l’utilisation de Noms Propres (l.1)« Merlier » (l.4) « Françoise » (l.4) « Dominique » de personnages issus d’un milieu modeste.
En effet, ces procédés sont caractéristiques du registre réaliste utilisé pour sensibiliser le lecteur à la situation vraisemblable que vivent les personnages.
Les thermes spatio-temporels permettent de mettre en valeur un locus amoenus. Tout d’abord, dès les premières lignes, les groupes nominaux (l.1) « Belle soirée d’été » et « en grande fête » désignent une période agréable et festive. Ensuite, Zola a recours à la personnification (l.17) «bruits murmurants» (l.18) « chuchotantes » (l.22) « le chant » pour notifier le sens dominant de l’ouïe. Enfin, le champ lexical dominant de la nature (l.9) « grands arbres », (l.10) « vallée d’ombrages magnifiques » , (l.10) « un coin de nature plus adorable » (l.13) « d’une fertilité merveilleuse », (l.12) «une mer de verdure » est qualifié de telle sorte que le lieu « bois de Gagny » soit mis en valeur et lui donne un aspect apaisant, de fraîcheur. L’auteur essaie de nous montrer la beauté, la tranquillité représentant la paix.
Ainsi on peut percevoir une vision fantastique, merveilleuse des éléments parallèlement au comte comme par exemple l’adjectif « enchanté » à la ligne 22.
Le titre L’attaque du moulin attire