L'assommoir
Djamila
Plaidoirie: Nous n'effaçons, ni oublions nos racines ou nos origines...
Maghrébins , Africains, Asiatiques... Les enfants d'étrangers désignés par le racisme font le même combat aujourd'hui. Ceux de nos parents n'effacent pas pour autant, la couleur de leurs peaux, ils n'effacent pas non plus leurs appartenances a un quartier, parce qu'ils sont d'une origine sociale qui a obligé les parents a habiter ce quartier relégué et désignés par les stéréotypes. Or , la part raciste de l'organisation du travail est révélée par les politiques de discrimination à l'embauche. Effectivement , dans les quartiers aujourd'hui en France nos destins professionnels varie en fonction de l'origine national des parents. Cela ne se joue pas seulement entre les enfants et les parents français et les enfants de parents étrangers, cela se joue entre les nationalités européennes et les nationalités hors-Europe. La définition même de la discrimination raciale est marquée par un flou liée au caractère difficilement exprimable du phénomène. On peut définir cette discrimination comme le traitement, inégal, volontaire, ou non intentionnel de personne, non en fonction de caratéristiques pertinents au regard de la situation (dans le cas de la discrimination, au travail, les diplômes, l'expérience, la compétences professionnelle) mais en fonction de leur appartenance réelle ou supposée a des groupes socialement construits et différenciés (dans le cas de la discrimination raciale, les groupes ethniques). Le phénomène de la discrimination raciale, en entreprise prend des formes multiples. Les victimes de cette discrimination sont les étrangers c'est à dire les personnes n'ayant pas la nationalité française, les immigrés et tous ceux qui « ont l'air » d'appartenir a une supposée race. Cette discrimination est la plus répandue et s'attache uniquement au caractère physique : prénom, tenue vestimentaire ou le lieu de résidence.
En France, environ 7 millions