L'assommoir la grande maison
I. Une description minutieuse
A. Un décor géométrique • lignes droites : rayées de bavure – montaient toutes plates – tuyaux de descente - cordes tendues - la ligne où le soleil s’arrêtait - Gervaise promenait son regard, l’abaissait, remontait – du haut en bas • figures géométriques : quatre façades régulières – vaste carré de la cour – matelas à carreaux bleus - • prédominance des nombres pairs : six étages – quatre façades régulières - quatre escaliers indiqués par les quatre premières lettres de l’alphabet – ( rigueur géométrique un peu froide, peu de poésie. Impression d’enfermement.
B. Un décor énorme • prédominance des pluriels : • champ lexical de l’énormité : énormité – personne géante – immenses ateliers plus loin – à gros bouillon – par toutes les fentes • énumérations : toute la lessive d’un ménage, les chemises de l’homme… - la forge d’un serrurier y flambait… ( Image de l’urbanisme utilitaire
C. Un décor délabré • champ lexical de la saleté : bavures - emplâtrée d’ordure – les marches boueuses – vitrages noirs de poussière – salie de flaques – les pattes crottées • et de l’usure : lèpre – la tache de leur fonte rouillée– un vestibule lézardé • couleurs ternes ou « sales » : grises – jaune – vert glauque – noirs • matériaux simples : sans boiserie - le nu du plâtre - rampe de fer – peintes sur le mur • dépouillement : vocabulaire : vitres nues – le nu du plâtre - tournures restrictives : toute plates – sans une moulure - sans persiennes – seuls les tuyaux - ( image de la vie misérable des ouvriers
II. la portée symbolique de cette description
A. L’enfermement • cour carrée : enfermant le vaste carré de la cour ne laisse pas d’échappatoire • hauts murs : les façades avaient six étages- montaient du pavé aux ardoises • peu de lumière : du côté de