L'artique, une nouvelle route maritime ?
Introduction :
Le recul de la glace de mer estivale dans l'océan glacial Arctique ouvre de nouvelles voies maritimes qui permettraient d'augmenter considérablement les liaisons maritimes entre l'Europe et l’Asie, et l'Amérique du Nord Est et l'Asie. Mais la présence de glace dérivantes et d'icebergs pendant l'été rend l'utilisation de ces routes périlleuses.
Des climatologues prévoient que, non l’océan Arctique pourrait être libre de glaces durant l’été d’ici à 2040.
Quelques chiffres :
Distance maritime entre Rotterdam et Tokyo :
Par le N/E du Groenland = 13 500 km
Par le N/O du Groenland = 15 700 km
Par le Canal de Suez = 21 200 km
Par le Canal du Panama = 23 300 km
Brise-glace :
Des efforts considérables ont été déployés pour ouvrir cette route maritime, navigable à partir de la mise en service, dans les années 1980, d’une flotte conséquente d’imposants brise-glaces nucléaires de 75 000 chevaux (classe Arktika).
Environnement :
Sur l'échelle mondiale la pollution diminue en passant par l'Arctique mais sur une échelle locale la pollution est très forte.
Dans l'océan Arctique, il est impossible de faire une escale pour une réparation s'il y a un problème technique. Si un accident se produit, il y a peu de moyens d'interventions Si un naufrage arrive, la pollution sera moins bien traitée que dans un endroit facilement accessible, c'est donc une pollution à très long terme.
D'autant plus que la météo est très variable et instable.
Les assurances des compagnies de transports maritimes sont très effrayées par le risque de pollution, donc peu d'assurance couvriront les dommages.
Economie :
Il s'agit pour l'instant d'une zone quasiment vierge, dénuée d'activité humaine.
Mais l'Arctique avec la fonte progressive des glaces laisse entrevoir des enjeux économiques importants.
Selon le gouvernement russe, environ 40 millions de tonnes de gaz et de pétrole dormiraient sous l'océan glacial.