L'art poétique
Le sujet pousse en effet à travailler sur la définition de la poésie, en dépassant en fait l'apparent antagonisme entre prose et poésie, via le poème en prose (sur lequel vous avez donc déjà réfléchi).
>> Le poème en prose oblige à poser un autre regard sur la définition réductrice de la poésie en fonction de « simples caractéristiques formelles », donc de la versification notamment (rimes, strophes, formes fixes, etc.).
Le poème en prose a notamment voulu sortir de règles qui risquaient de devenir carcans, qui ne correspondaient plus à la nécessité de trouver un langage adéquat. >> importance du contexte historique, socio-culturel à prendre en compte pour toute écriture.
Mais au-delà de la contradiction – apparente, sinon fallacieuse- entre poésie et prose, règles formelles et liberté nouvelle, il faudrait revenir sur le regard du lecteur qui ets confronté à une difficulté qui ne date pas du poème en prose pour définir ce genre que les poètes ne cessent de redéfinir, de chercher à définir plutôt.
>> vous touchez là à une 3e partie qui dépasse le paradoxe : la poésie et sa définition même, intrinsèque, en revenant sur la soi-disant 1ère définition (formelle) évincée par la révolution du poème en prose
>> les « caractéristiques formelles » ne sont pas « simples » ou plutôt elles deviennent simplistes si l'on croit qu'elles suffisent à définir la poésie, même lorque les poètes les respectent.
Trouvez des exemples montrant que les règles sont parfois déjà dépassées, et surtout que le poème va toujours au-delà d'un respect fidèle à des recettes. La poésie est expression de soi, langage qui se réinvente dans les contraintes ou les rejette mais en crée d'autres.
>> d'où le retour incessant à des formes traditionnelles, des réécritures des modèles antiques, anciens, le jeu sur