L'art pour l'art
Courbet était un peintre anarchiste qui a pris une part active dans la commune de Paris. Ses tableaux sont clairement engagés. De son point de vue, la nouvelle théorie de l'art pour l'art est une théorie bourgeoise destinée à neutraliser la puissance de subversion sociale contenue dans un tableau.
Les impressionistes aussi vont se heurter à la critique ayant évacuer la question du beau de leurs préoccupations.
À cette époque, ce sont les peintres de l'art nouveau comme Mucha, ou Valoton qui ont le soucis de "l'art pour l'art".
Vient alors daDA, qui procclame la mort de l'art et sa résurrection. "Le bon gout est ennemi de l'art!", procclame Tzara. Puis, la révolution surréaliste, l'immédiateté du geste, l'instinct, les surréalistes se réapproprient la formule. Révolution duchampienne, l'art à l'age de sa reproductibilité technique, "l'art pour l'art" est dans l'impasse.
Fluxus prendra la relève 25ans plus tard avec Allan Kapprow et Joseph Beuys. Ce dernier gravite autour de fluxus prone l'art thérappie.
La formule change de propos:
Un art désintéréssé, aussi bien sur le plan pécunier que sur le plan de la reconnaissance publique. L'art est considéré comme une activité libératrice et non plus comme un but esthétique. Cette idée est en germe déjà chez Van gogh, elle est revendiquée plus tard par les surréalistes. Mais la signification nouvelle de la formule ne trouve finalement son application la plus radicale qu'à partir de Fluxus et plus particulièrement Allan Kapprow , auteur de "l'art et la vie confondue", qui nous