Aujourd'hui et depuis toujours, l'art ; sous quelle forme qu'il soit; tient une place des plus importantes dans notre société et dans le monde entier. Lorsqu'un artiste fait une oeuvre, qu'elle soit mécanique ou libérale, il respecte certaines règles. Mais, l'art, peut-il se passer d'absences de contraintes? Le mot "art" est parfois considéré comme un subsitut de la liberté, mais cette opinion peut-elle vraie? A quel niveau peut-on dire que l'art favorise la liberté?

Dès l'antiquité, les hommes étaient des artistes. Ils pratiquaient toutes les formes d'arts: l'écriture, (qui regroupe entre autres, le théatre et la poésie) la peinture, la sculpture, la musique, etc. Dès lors, différentes règles devaient être appliquées, comme par exemple en Grèce; les vases appelés cratères obéissaient à des règles géométriques strictes. Les artistes qui créaient ces vases n'avaient pas le droit de choisir les mesures qui leur convenaient, ils devaient tous respecter les contraintes liées à la création de leurs oeuvres. Cela dans le but de toujours créer un vrai cratère, et non un pseudo-vase censé être un cratère et qui ne serait pas reconnaissable. S'il y avait eu une liberté trop grande pour le potier, ces vases seraient tous de tailles et de couleurs différentes; une différence considérable aurait fait que ces vases seraient inclassables.

En théatre, il y a également des règles à respecter. Les plus connues sont celles de la bienséance (unités de temps de lieu et d'action),règles qui furent respéctées dès la seconde moitié du XVIIème siècle. L'écrivain devait les respecter, sinon ce qu'il avait écrit n'était pas considéré comme une oeuvre.
En revanche, même si la liberté du thème de la pièce demeurait, il fallait respecter d'autres règles plus implicites: la pièce Dom Juan de Molière fut censurée, car elle était jugée “injurieuse à la religion et capable de produire de très dangereux effets”; les règles de la bienséance qui sont des règles explicites furent respectées,