L'arrestation de vautrin
La scène commence avec l’arrivé d’Eugène que Vautrin s’amuse directement à titiller. Madame Vauquer est présente et tient une réplique. Ce bref dialogue rend encore plus surprenant et étonnant la lecture du mot « Trompe-la-mort » inopinément répliquer par Bianchon, cela renforce le coup de surprise, l‘interrogation et l’inquiétude par rapport à la manière dont Vautrin va réagir. Tout s’enclenche à partir de ce moment. Poiret vient en aide à Michonneau, pris de peur et de malaise à la vue de Vautrin qui la fixait de toute sa couleur comprenant que c’était à cause d’elle.
Les pensionnaires sont d’abord éberlués « sans rien comprendre à ce drame, tous les pensionnaires restèrent ébahis ». Ils sont silencieux lors de l’entrée des soldats: « le silence régna ». Ils font place aux forces de l’ordre: « les pensionnaires se séparèrent pour livrer passage à trois de ces hommes ». Ils poussent « des cris de terreur » quand Vautrin réagit violemment et émettent « un murmure admiratif » quand il retrouve son sang-froid et se rend. Les pensionnaires sont des témoins de l’action, à la manière de spectateurs qui regarderaient une pièce de théâtre. Leur présence et leurs réactions mettent en valeur la personnalité de Vautrin et sont représentatif du lecteur. C’est avec les pensionnaires que le lecteur comprend la réelle identité de Vautrin: « Chacun comprit tout Vautrin, son passé, son présent, […] et la force d’une organisation fait à tout. »
Le cadre, la tension dramatique, les personnages caractérise dés le départ un effet théâtral. C‘est d‘abord dans la rue que « l’on entendit le pas de plusieurs hommes, et le bruit de quelques fusils que des soldats firent sonner sur la pavé de la rue », cela nous emmène dès lors en plein théâtre avec ce bruit de coulisses. De