L'argent ne fait pas le bonheur
Ce constat n’est pas nouveau, et se trouve dans la lignée de nombreux philosophes qui, depuis les premiers âges, s’épuisent à essayer d’aider les hommes à accéder à ce qui devrait être leur unique objectif, à savoir le bonheur. Pourtant, il ne fait aucun doute que cet objectif n’est atteint que par très peu, comme le prouvent les besoins croissants de psychologues, psychiatres et autres médecins de l’âme. Surtout dans nos contrées dites développées. Confirmant ainsi la sainte maxime « l’argent ne fait pas le bonheur ». Mais j’irai même plus loin, en ajoutant que non seulement il ne le fait pas, mais surtout qu’il l’empêche.
En effet il y a lieu de se poser la question. En ces temps de crise il semble que le capitalisme ne soit plus en mesure de satisfaire au bonheur des hommes, et ce à tel point que les chantres de « la main invisible » se font moins diserts sur le sujet. Se trouvant contraints de revenir aux fondamentaux, il n’est plus question aujourd’hui de croissance et d’investissements, mais de morale et de confiance.
On s’aperçoit également que les cours de bourse, que certains calculent et que d’autres prédisent, ne sont en réalité dépendants que d’un seul facteur déterminant, justement cette confiance que les gouvernements ont bien du mal à faire revenir.
On pourrait donc légitimement se demander si, à l’heure où les économistes ont montré leurs limites, on ne devrait pas les remplacer par des philosophes, qui eux sont en mesure d’apporter des réponses concrètes non appuyées sur un système qui fait défaut.
Car il est effectivement étonnant de constater combien l’absence de philosophes dans le paysage médiatique est criante, alors même qu’ils sont des centaines à s’évertuer, et ce