l'argent fait-il le bonheur?
Il y a un paradoxe au cœur de notre civilisation. Les individus souhaitent de meilleurs salaires mais bien que la société soit devenue plus riche, les gens ne semblent pas plus heureux. On pourrait alors se poser la question : les riches sont-ils généralement plus heureux que les pauvres? Et bien, selon la science le bonheur serait relatif aux attentes. Ainsi, dans le même sens, pour les Cyrénaïque, le bonheur ne serait qu’une accumulation de plaisir qui serait tout à fait accessible aux pauvres. Alors que plus de la moitié des répondants d’un sondage effectué en Allemagne affirment que devenir riche constitue un but dans la vie.
Tout d’abord, la science dit du bonheur qu’il c’est une affaire de perception. Il est un sentiment subjectif, diffus et difficile à cerner car il est relatif pour chacun. Alors, l’insatisfaction est proportionnelle aux attentes, c’est-à-dire que l’être humain tend à ajuster ses aspirations à ses conditions de vie. Le pauvre fait preuve de rationalité et revoit ses priorités à la baisse, tel le paysan infortuné, qui n’entrevoit pas la possibilité d’améliorer sa condition pour le moment, il réduirait consciemment ou non ses attentes envers la vie et ne serait donc pas aussi malheureux qu’on aurait tendance à croire. À l’inverse les riches n’ont pas à revoir leurs priorités, ils n’ont, en quelques sorte, pas besoins de se fixer des priorités, étant donner qu’ils peuvent avoir tout ce qu’ils veulent. Par contre, les pauvres, ayants moins d’attentes, serait bien plus faciles à satisfaire et s’épanouirait plus simplement, de plaisirs du quotidien et moins recherchés, que les riches qui n’ont pas de limites et qui désirent toujours plus en ayant des attentes grandissantes à la vitesse de leur fortune.
Ensuite, tel qu’énoncé plus haut, une étude effectuée au cours de l’année 2007 en Allemagne démontre que plus de la moitié, soit 52%, des répondants ont affirmés que devenir riche constituait un but dans la vie.