L'approche conceptuelle de la monnaie
A : Marchandise ou bien spécifique
Lorsqu’un bien remplit des fonctions monétaires, il peut n’avoir que cet usage, on parlera alors de bien et de monnaie spécifiques, ou d’être utilisé à des fins non monétaires, et on le qualifiera de marchandise et de monnaie marchandise.
Métaux précieux : monnaie marchandises, puisqu’il y avait une utilisation industrielle. Plus le cas aujourd’hui, car démonétisés. Mais ce n’est pas pour autant n’existe que des monnaies spécifiques.
Les nouveaux produits (par exemple les transferts électroniques) ont un double usage : financier et monétaire : peut être qualifiés de monnaie marchandise.
Problème lors de la détermination du prix de la monnaie marchandise : difficile d’expliquer le pouvoir d’achat de la monnaie en tant que telle, et en tant que moyen d’échange (usage de la monnaie comme moyen d’échange et usage de la monnaie comme marchandise).
Théorème de la régression (Von Mises): explique la demande monétaire par la demande d’échange qu’avait la marchandise lorsqu’elle était d’un usage non monétaire : la demande monétaire d’aujourd’hui dépend du prix d’hier de la monnaie marchandise, lequel est influencé par la demande monétaire d’avant-hier, qui dépend du prix… et la régression s’arrête le jour où la marchandise à fait l’objet pour la première fois d’une demande monétaire, laquelle ne dépend que de sa valeur d’échange non monétaire de la veille. Cette formation régressive de la demande de monnaie est aussi celle du pouvoir d’achat de la monnaie qui peut ainsi être déterminée par l’offre et la demande. B : Bien matériel ou bien dématérialisé.
Processus de dématérialisation de l’intermédiaire général des échanges afin de minimiser les couts d’échange : choix des moyens d’échange de mieux en mieux adaptés à leur fonction de transaction. Dématérialisation accrue grâce à la technologie.
Les couts de production d’une monnaie