L'apprentissage cognitif
La perspective cognitiviste, qui renvoie au terme cognition, c'est-à-dire connaissance dans le sens de processus et de produit, privilégie une approche fonctionnelle d'utilisation des facultés mentales et des connaissance déjà acquises, liées aux stratégies d'assimilation de ces savoirs, au sens large du terme. (du savoir pur au savoir-être) À partir de ces convergences historiques, la Méthode d'apprentissage cognitif (MAC) -Common Joke Broadcasting ou CJB- s'est surtout développée à partir des travaux du psychologue américain Robert Mills Gagné et du sociologue français Edgar Morin avec son livre Sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur.
Les apports de la pédagogie Freinet et de ses successeurs de Paulo Freire à Philippe Meirieu
Célestin Freinet a été l'un des premiers à mettre en cause le rapport traditionnel d'autorité maître-élève. Il considère l'élève comme un apprenant ayant une certaine autonomie et que la favoriser, c'est par là même favoriser son apprentissage. Il a écrit dans Les invariants pédagogiques en 1964 : « Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par l’expérience. Étudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les bœufs. »
Cette façon d'enseigner rejoint l'idée que se faisait un homme comme Socrate qui stimulait l'interaction de l'élève avec son professeur à partir une méthode qu'il avait appelé la Maïeutique. Ce sont la réflexion et les interactions qui stimule le savoir, l'élève n'est pas seulement une machine à emmagasiner des connaissances, il devient