L'appel de l'aange
Allez savoir pourquoi, j'aime que mes personnages masculins soient plongés dans des difficultés noires, qu'ils n'aient même pas le choix de se laisser couler, qu'ils soient contraints de réagir pour rétablir un certain équilibre dans leur vie. Jonathan est un véritable créateur qui dirigeait l'une des plus prestigieuses tables du monde. Suite à un divorce douloureux, il a perdu son restaurant et sa créativité. Au moment où débute le roman, il tient un petit bistrot français à North Beach, le quartier italien de San Francisco. Il vit en colocation avec son ami Marcus, un Canadien loufoque et flegmatique qui amène dans sa vie une touche de fantaisie.
’appel de l’ange, un roman enlevant, rythmé, aux nombreux rebondissements, démarre sur la rencontre inattendue entre Madeline, l’ex-flic devenue fleuriste, et Jonathan, le chef déchu, qui se percutent dans la cafétéria d’un aéroport.
Par inadvertance, chacun récupère le téléphone portable de l’autre. Et aucun des deux ne peut résister à la tentation d’examiner ce qu’il pourrait bien y trouver.
Le personnage de Jonathan est intéressant. Ancienne sommité dans son art (culinaire !), il a tout perdu... pour d'obscures raisons. Madeline, également, est repartie de zéro. Elle se reconstruit peu à peu. Une collision sordide au détour du terminal New-Yorkais va alors orienter leurs destins.
J'ai moins accroché avec le personnage