1. Doc 1 : Selon Arthur Young, la France connaît des problèmes économiques et politiques en 1787, tels qu’un déficit budgétaire important qui engendre « une grande confusion dans les finances » et une incapacité à reformer efficacement (« trouver d’autre remèdes que des palliatifs insuffisants »). De plus le roi et la cour continuent de s’amuser. Le gouvernement ne prend cette crise au sérieux. Enfin, à la fin du texte, on comprend que la question du prix du pain a son importance dans la crise, grâce au champ lexical du pain (« fermentation », « levain », « se levait ».) 2. Doc 2 : D’après le graphique, le prix des céréales augmente fortement à la fin des années 1780. Cela a pour conséquence d’augmenter le prix du pain. Les paysans qui avaient déjà une vie très difficile vont devoir affronter une crise alimentaire. De plus les paysans ne peuvent plus diversifier leurs dépenses ce qui va entrainer la fermeture des manufactures et mettre les ouvriers au chômage. Tout cela va accentuer le sentiment d’injustice et amener la colère dans les foyers. 3. Doc 3 : Les deux personnages font partis du tiers-état, nous voyons un bourgeois et un paysan. Ils dénoncent l’injustice créée par les impôts et les privilèges octroyés aux deux autres ordres. 4. Doc 1, 2 et 3 : L’Ancien Régime est une société inégalitaire divisée en trois ordres. Les français vont connaître des conditions de vie encore plus difficiles dans les années 1780 à cause de l’augmentation du prix des céréales. Face à cela, la noblesse et le clergé refusent d’abolir les privilèges et des partager les impôts. Le roi et la cour continuent de vivre de façon extravagante et de manger à leur faim tandis que le tiers-état connaît une réelle crise alimentaire. Le gouvernement est incapable de réformer l’organisation de la société et ne sait comment réagir face au déficit budgétaire. Inspiré par la philosophie des Lumières, le peuple va remettre en question l’utilité et l’efficacité du roi et de ses