L'alcoolisme chez les jeunes est-il un problème de santé publique ou de comportement individuel ? A la lumière de cette question, vous vous demanderez si les autorités sanitaires peuvent et doivent faire plus et mieux pour remédier à ce problème (développement composé de 5 à 6 pages) La consommation d'alcool est profondément ancrée dans de nombreuses sociétés, et affiche son omniprésence. Son influence, voire son attrait sont perçus très tôt par les enfants. A l’adolescence, selon les individus, sa consommation peut répondre au besoin d’identification, d’indépendance ou correspondre à l’une des conduites à risque adoptées à cet âge. Les jeunes en France et dans de nombreux pays d’Europe boivent de plus en plus. Les jeunes boivent, parfois beaucoup, et de plus en plus tôt. Tel est le constat dressé par le ministère de la Santé, qui dénoncent un vrai problème de santé publique. Les jeunes, notamment les adolescents sont devenus une cible clairement identifiée par les commerçants. De nouveaux produits sont conçus pour les séduire. Avec du sucre à profusion, pour masquer le goût de la forte dose d’alcool. Marketing sur le net, placement de produits, open bars, Happy-hours, sponsoring de concerts : tous les moyens sont bons pour développer la clientèle d’aujourd’hui et fidéliser celle de demain. Le problème, c’est que plus on commence à boire jeune, plus le risque de dépendance est important... Expérimentation de plus en plus précoce, augmentation de la consommation régulière, banalisation de l’ivresse… Chaque année, les jeunes paient un lourd tribut à l’alcool. Accidents de la route, comportements violents, rapports non protégés, échec scolaire sont souvent la conséquence d’un verre de trop.
I Problème individuel :
L’entrée dans la consommation se fait très souvent dans un contexte familial, que ce soit à la maison ou au restaurant, lors de repas de famille. L’alcool, premier toxique, rencontrer par les jeunes, facilement accessible, est très souvent toléré par