L'agriculture au gabon problémes et solutions
Il y a des choses que seuls les initiés sont en mesure de connaître... Tel était le cas de Rèdiwa, l'aïeul dont les yeux savaient percer les apparences pour aller à l'essentiel. Sa mort prématurée laissera son petit-fils, Anka, désemparé. Pour le jeune adolescent commence alors une saison aux rigueurs de marâtre qui va le conduire du village natal à " Petite Venise ", dans les bas-fonds de la capitale. Au plus fort de cette épreuve s'imposera soudain le visage d'Ombre, l'épouse mystique venue de la nuit des temps pour répondre à son attente et le récompenser d'une si longue absence.
Au bout du silence de Laurent Owondo: le symbolisme de Ocre et Kaolin
Au bout du silence du Gabonais Laurent Owondo (Hatier, 1985, 127p) est un roman qui s'inscrit dans la trame " des audaces contemporaines " doublée d'une écriture du mythe. Le roman est bâti autour de trois grandes parties qui correspondent de façon équilibrée au cheminement du jeune héros Anka.
La première partie " Ombre " (p.4-37) brosse l'initiation du jeune Anka auprès de son grand-père Rèdiwa. Le jeune Anka ne perçoit pas encore les messages ésotériques de son aïeul jusqu'à la disparition de ce dernier.
La seconde partie " la saison d'absence " (p.40-113), la plus importante du roman, situe tour à tour l'intrigue romanesque ; on apprend comment Kota et sa femme Nindia vivent leur drame familial, une stérilité malgré la naissance d'un premier enfant, en l'occurrence Anka. Cette partie retrace les conséquences de l'expropriation de terres de leurs ancêtres et tout le clan se trouve déguerpi entraînant ainsi la désintégration du village. Anka décide d'abandonner l'école dans la cité " petite Venise " où les hommes semblent vivre un enfer car ils ont perdu toute réalité avec leur terre nourricière.
La troisième partie " les épousailles (p.116-127) qui clôt en même temps le roman, correspond à la fin de l'initiation d'Anka qui prend désormais le nom de son aïeul Rèdiwa ; il réussit