L'agression interpersonnelle
I. DÉFINITION
Elle est définie comme agressif à un comportement physique ou verbal visant à faire physiquement et/ou moralement mal à autrui.
Important = intention
- L’agression peut être directe et hostile : elle constitue un but en soi, c’est une réponse à quelque chose de la situation.
- L’agression peut être aussi indirecte et instrumentale : comme un moyen pour atteindre un but (par exemple, pour s’approprier les biens d’autrui).
Nous ne traitons ici que de l’agression hostile.
II. FACTEURS FACILITANT L’AGRESSION
A. Théorie de la frustration - agression
Cette théorie fut établit par MILLER & DOLLARD, dans les années 40-50.
Toute agression résulte d’une frustration et toute frustration conduit nécessairement à l’agression.
De plus, en l’absence de l’agent frustrateur, l’agression peut se déplacer vers d’autres personnes qui jouent alors le rôle de « boucs émissaires ».
Ce lien agression – frustration serait inné.
L’agression mettrait fin à la frustration, comme un phénomène de catharsis.
« Ça fait du bien d’exprimer son agressivité ».
Catharsis (terme emprunté à la psychanalyse) : libérer les affects, mettre fin à une souffrance.
L’impulsion agressive est réduite lorsque nous pouvons « libérer » l’énergie agressive par l’expression ou l’imagination d’un acte agressif.
Critiques de la théorie de frustration – agression
La théorie suppose un lien inné entre la frustration et l’agression :
- Basé sur des études en psychologie animale. (Chocs électriques sur un chat ( agression dans 90 % des cas).
- Mais, s’il y a des variations des circonstances situationnelles, l’agression diminue. (Agrandir la cage ( agression dans 2 % des cas).
La théorie suppose que l’agression est une réponse nécessaire suite à une frustration :
- MILLER (1941) : La frustration peut entrainer d’autres réponses que l’agression.
- Intervention