L'agent economique selon a.smith
L’agent économique selon Adam Smith
Et selon la théorie contemporaine
Honnêteté : Dire la vérité sur ce que l’on sait et respecter les lois et les contrats (implicites et explicites), sans dissimulation ni manipulation de l’information. Si l’agent économique respecte les contrats et les lois mais ne dit pas la vérité, ou dissimule des informations et en tire parti, il s’agit de comportements opportunistes.
Altruisme : c’est le fait d’agir de façon intentionnelle et coûteuse pour améliorer le sort d’autrui à travers ses propres comportements d’achat. Le comportement contraire c’est l’égoïsme.
L’agent économique selon Adam Smith est égoïste mais honnête (il tient ses engagements et maximise son profit ou son utilité à la façon d’un gentleman).
L’agent économique de la théorie moderne (la nouvelle théorie classique), est non seulement égoïste mais il est en plus opportuniste.
Trois exemples de comportements opportunistes :
1 – L’asymétrie d’information, la sélection adverse et les incitations.
Il existe des asymétries d’information sur un marché, si une des deux parties dans l’échange en sait plus que l’autre sur la nature du produit échangé et dissimule cette information. Cette stratégie crée, dans le marché, des problèmes d’efficacité (sélection adverse ou antisélection : élimination des produits de qualité et des agents solvables). Les contrats doivent être conçus de façon à inciter les agents économiques à communiquer toute l’information dont ils disposent.
2 – Le concept de passager clandestin (free rider)
La nouvelle théorie classique postule que face aux biens publics gratuits ou quasi-gratuits, chacun cherche à profiter du bien sans en supporter le coût. Le passager clandestin privatise à son profit les avantages d’une coopération collective tout en reportant sur les autres agents les pertes et les contraintes.
3 – L’aléa moral (moral hazard).
Il y a aléa moral (risque moral)