L'affaire calas
Le 12 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, fils aîné de Jean Calas, un commerçant protestant de Toulouse, est retrouvé pendu dans le magasin de son père. Personne ne veut croire que c’est un suicide et Jean Calas est accusé de l’avoir tué car Marc-Antoine voulait devenir catholique. Jean Calas a été condamné à mort et périt sur la roue en 1762, en mourant il prit Dieu en témoin de son innocence et le priât de pardonner à ses juges. La justice se rendit compte de son erreur, et Jean Calas fut réhabilité en 1765, 3 ans après sa mort.
Tout d’abord je pense que réhabiliter un mort est très bien, car cela peut prouver à la famille que le défunt était innocent et non coupable comme tout le monde le pensait. Cela fait énormément de bien à la famille, et celle-ci peut faire son deuil beaucoup plus rapidement en le sachant innocent. Réhabiliter un mort rétablit l’honneur du défunt et de sa famille ainsi que ses droits, car celle-ci a été touchée par l’accusation a tort.
D’autre part si la justice a fait une erreur, je trouve qu’il est tout à fait normal qu’elle s’en rende compte car elle a causé la mort d’un innocent, et cela doit être très dur pour une famille de voir un des siens mourir, surtout si celui-ci souffre comme ici dans l’affaire Calas ou Jean Calas meurt sur la roue dans d’atroces souffrances.
Mais par contre pour l’accusé il est quand même trop tard car il est mort, et restera mort malgré tout. Réhabiliter signifie que l’on rétablit quelqu’un dans ses droits mais si cette personne est morte elle ne sait plus en profiter, seule sa famille en bénéficiera.
En résumé je trouve que réhabiliter un mort est quelque chose de bien car la famille se sent libérée d’un poids et elle pourra vivre plus librement même si le défunt ne pourra plus profiter de ses