l'adaptation du coeur à l'effort
Lors de l’activité physique, le cœur va se modifier pour s’adapter aux conditions extrêmes qu’il subit. Il se modifie aussi sur le long terme suivant le sport pratiqué. Ces modifications concernent la dimension du cœur, la fréquence cardiaque, le volume d'éjection systolique, le débit cardiaque , le débit sanguin , la pression artérielle et le sang.
Au début d’activités de type endurance, la fréquence cardiaque va augmenter rapidement pour au final se stabiliser au degré requis par l’exercice. Cette accélération est provoquée par une stimulation nerveuse ainsi que par des hormones telles que l’adrénaline.
L’augmentation de la fréquence cardiaque a pour conséquence l’augmentation du volume de sang envoyé hors des ventricules. La quantité de sang qui entre et sort à chaque battement assure ainsi un approvisionnement suffisant en oxygène et nutriments aux muscles. La taille du cœur ainsi que sa contenance sont donc accentuées.
Les sports de résistance eux augmentent la tension artérielle. Afin de s’adapter à cette augmentation de pression, les parois du cœur s’épaississent.
La majorité des sports mêlent endurance et résistance, ce qui fait subir de nombreuses modifications au cœur.
Lorsque l’exercice est fini, la fréquence cardiaque s’abaisse en deux temps. D’abord rapidement en quelques secondes voir minutes. Puis plus lentement, en une ou deux heure, pour atteindre sa valeur de repos.
Chez les sportifs de haut niveau, se consacrant à une pratique régulière, le muscle cardiaque va se développer afin d’avoir une utilisation plus efficace de l’énergie. Ces modifications sont :
Une augmentation du volume des cavités
Une augmentation de l'épaisseur des parois
Une augmentation du volume d'éjection systolique au repos
Elles ont trois conséquences. :
Une baisse du rythme cardiaque au repos
Un rythme cardiaque moins élevé pour un même effort
Une augmentation de la fréquence cardiaque maximale
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