L'acquisition de la langue française par des étudiants néerlandophones
3e bachelier : français-espagnol
Franse taalvaardigheid IV :
Sujet 1 :
RICHESSE LEXICALE : ETUDE COMPARATIVE FR L1 /FR L2
Université de Gand
Prof. Dr. P. Hadermann
1. Introduction
Dans le présent article, nous aborderons la question de la mesure de la richesse lexicale dans les textes écrits en français par des natifs FR L1 et nous chercherons une confirmation du point de vue commun, mais très peu éprouvé, qui veut que le natif francophone utilise certains mots, qu’on définira dans notre étude comme des mots alternatifs, qui sont considérés moins communs ou plus spécialisés et qui s’opposent aux mots employés par des étudiants ou des apprenants FR L2.
En nous inspirant de l’étude scientifique menée par Heymans, qui a identifié les diverses stratégies utilisées par des étudiants néerlandophones ou des étudiants FR L2 pour nommer dans leurs productions écrites des concepts en français, nous nous sommes posés la question si ces stratégies identifiées par Heymans sont encore présentes dans le corpus des natifs FR L1 ou si elles sont typiques de l’interlangue des étudiants FR L2. En outre, nous nous sommes demandés si les natifs utilisent les mots précis proposés par Heymans, qui sont donc les équivalents français normés, ou s’ils démontrent certaine richesse lexicale dans leurs productions écrites en utilisant d’autres mots qui sont des mots alternatifs. L’analyse se présente comme suite :
Après avoir présenté les résultats obtenus par l’étude de Heymans, les données et notre hypothèse (sections 2, 3 et 4), nous analyserons la richesse lexicale sous deux aspects différents : Au préalable, on examinera si les natifs FR L1 utilisent encore les stratégies identifiées par Heymans, à savoir les périphrases et les termes génériques. Ensuite, nous identifierons dans le corpus des natifs FR L1 la présence et la fréquence des mots équivalents