L'abricot
Étymologie Le mot est passé du latin au français via le grec ancien, l’arabe et le catalan. Les Romains le nommaient praecoquum, c'est-à-dire « (le fruit) précoce ». Les Grecs l’empruntèrent aux Romains sous la forme πραικόκιον (praikókion). Les Arabes l’empruntèrent aux Grecs sous la forme أَلْبَرْقُوق (ʾal-barqwq). (Étant donné qu’il n’y a pas de son /p/ en arabe, celui-ci a été remplacé par /b/, qui en est le son le plus proche.) Les Catalans l’empruntèrent aux Arabes sous la forme albercoc en agglutinant l’article défini au substantif. Le mot est passé en français XVIe siècle[1]
Description
C'est un fruit charnu, une drupe, de forme arrondie, possédant un noyau dur contenant une seule grosse graine, ou amande.
La chair est sucrée, juteuse, orangée et ferme — la teneur en carotène ou provitamine A est élevée, c’est elle qui donne la couleur orangée et l’abricot est riche en pectines, qui se gonflent facilement d’eau et qui lui confèrent son côté moelleux.
La peau, dont la couleur peut aller du jaune au rouge, est parfois piquetée de « taches de rousseur » et se mange. La couleur rouge n’est pas gage de maturité et l'abricot ne mûrit plus après sa cueillette.
Histoire
Comme indique le nom latin de l’espèce (Armeniaca), l’abricotier vient d’Arménie. Lors de fouilles archéologiques, des noyaux d'abricot datant de plus de 6000 ans avant J.-C. ont été trouvés dans le sol de Shenchovit, une ancienne ville arménienne située près de Yerevan. Néanmoins, la Chine connaît l'abricot depuis au moins 4000 ans sous sa forme sauvage.
Un siècle avant notre ère, les légionnaires romains l’introduiront sur tout le pourtour méditerranéen, en Grèce et en Italie. Toutefois, il ne sera introduit en France qu’au