L'abolition de la peine de mort
Tout d'abord la peine de mort comme moyen pour dissuader les criminels n'atteint pas ses objectifs. En effet le taux de criminalité dans les pays où elle est pratiquée ne baisse pas. La peine de mort , « c'est le droit de vie et de mort que s'arroge l’État à l'encontre de ses sujets » (Badinter). L’État ne doit pas retirer par sa justice la vie d'un homme. D’après Emmanuel Lévinas dans « la loi du talion », l'homme est plus humain à mesure qu'il punit par sa justice pour réparer ce qui est réparable et rééduquer le méchant . Il faudrait donc une justice sans peine de mort.
Lorsque la punition est synonyme de vengeance, la passion l'emporte sur le droit qui n'est plus juste (Hegel). La chanson de Michel Sardou « Je suis pour » parle de la loi du talion, « œil pour œil, dent pour dent » et nous voyons bien qu'elle n’aboutit qu'à un cercle infernal où le sang continue de couler. Ainsi la BD de Franquin montre bien l'absurdité de cette loi qui' si elle est appliquée jusqu'au bout' montre un acte qui se perpétue à l'infini. Ensuite la peine de mort ne peut être dictée par une soit disant loi divine comme aux Etats-Unis. Elle ne peut pas servir non plus d'arme politique pour taire les oppositions comme en Chine,Yémen, Corée du Nord et Iran. C'est la preuve des faiblesses des Etats qui n'ont pas de système judiciaire juste pour le peuple.
Ainsi aux États-Unis la peine de mort accentue les inégalités sociales voir raciales car on constate qu'il y a plus de noirs, et