J.-j. rousseau, les confessions, le peigne cassé, commentaire de texte
Rousseau, le peigne cassé (par.30-36, Folio p48-51, GF p.44-47)
Rousseau est un célèbre auteur du XVIIIe siècle. C'est un homme des Lumière, mais il avance é contre courant des idées de son temps et se fait de nombreux ennemis. Il écrit les Confessions, une autobiographie, entre 1765 et 1770. Rousseau est à Bossey, chez la famille Lambercier. Après un premier aveu difficile, celui de la fessée, Rousseau nous décrit dans ce passage, qui se situe dans le premier livre, sa première injustice vécue, celle du peigne cassé. C'est un élément important de la vie de Rousseau, car cela l'a mené à combattre les injustices politiques et religieuses. C'est un texte narratif et argumentatif. Cet extrait peut se découper en trois parties: le récit du peigne cassé (par.30-31), la découverte de l'injustice (par.32-35) et la fin du paradis (par.36). L'analyse suivra 2 axes: la mise en forme du texte (1) et les répercutions de cette injustice sur sa vie(2).
Axe 1:
Nous pouvons tout d'abord délimiter le temps de narration (par.30, 31, 34 et 36), qui est le moment décrit (passé) et le temps d'écriture (par.32,33 et 35), qui est le moment où il écrit (présent). Le récit de l’événement du peigne cassé est mis en forme de manière à être fluide. Les faits s'enchaînent rapidement une fois le peigne cassé découvert. Nous pouvons voir cela avec les verbes qui se suivent: « On m'interroge: je nie », « se réunissent, m'exhortent, me pressent, me menacent: je persiste » et « On écrivit à mon oncle Bernard: il vint ». Rousseau utilise le présent de narration: cela rend le récit plus vrai et montre qu'il revit ces moments. Il utilise beaucoup de '':'' et '';'' → c'est pour enchaîner (sans mots de liaison) et ça rend l'expression plus dense. Le récit des faits est construit comme la mise en scène d'un procès. On retrouve un champ lexical de la justice: ''interroge'', ''protestations'', ''délit'', ''exécution'' et ''aveu''. Rousseau utilise de nombreuses figures de style, comme