J'aurais voulu être égyptien
Les Décors
Dans la pièce J’aurais voulu être égyptien de Jean-Louis Martinelli, les décors bien que minimaliste, ont une importance considérable. En effet, la scène, qui s’étend dans la largeur et que l’on peut décomposée en quatre parties, expose les lieux principaux de la vie intime des personnages.
1) A jardin, nous pouvons remarquer un portant ainsi qu’un miroir servant à la fois de loges et de salles de bains.
2) Au centre, lieu principal où se situe l’action, on peut voir un salon contenant un canapé, un fauteuil ainsi qu’une chaise. Cet espace sert alors aux scènes d’intérieur : appartement de Danana et Maroua, appartement de Saleh et Chris, appartement de Nagui…
3) A cours, on peut voir une table aux multiples usages : réunion, diner… Ainsi qu’un bar qui sera utilisé par tous les personnages.
4) Derrière ces trois parties, se trouve un voile translucide, représentant les grattes ciels de Chicago, où les comédiens vont parfois quand ils ont finis de jouer.
Ainsi, nous pouvons dire que les décors sont multifonctionnels, un même canapé est utilisé pour trois lieux différents. De plus, le peu d’objets présents sur scène est symbolique : valises représentant le départ de l’Egypte pour l’Amérique. Pour finir, les règles de lieux ne sont pas respectées puisque les personnages dans des lieux opposés continuent de se parler.
Questions
Quelles opinions politiques et religieuses entend-on au cours du spectacle ? Qui les défend ?
Au cours de la pièce, à travers les différents personnages, les points de vue convergent.
D'après Nagui, un étudiant égyptien boursier qui vient d'arriver à Chicago, il faut dissocier le conflit religieux du conflit politique.
En effet, à ses yeux, la religion musulmane n’entre pas en compte dans le blâme du régime. Celui-ci, mené par Hosni Moubarak, qui n’est pas nommé lors de la pièce puisqu’il est simplement désigné par « le président » ou même « le président de la