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François Hollande avait annoncé jeudi que les frappes en Irak se feraient rapidement. Moins de 24 heures après, c'est chose faite. Des avions Rafale français ont effectué vendredi «à 9h40» leurs premières frappes, en visant un «dépôt logistique» de l'État islamique qui abritait des véhicules, des armes et du carburant à Tall Mouss dans le secteur de Zoumar dans le nord-est du pays qui a été «entièrement détruit», a annoncé l'Élysée. D'autres opérations sont prévues dans les prochains jours, l'état-major des armées assure qu'il n'y a pas de «dommages collatéraux», autrement dit pas de victimes civiles à déplorer. Le président François Hollande a précisé que le Parlement sera informé la semaine prochaine des conditions de l'engagement des forces françaises en Irak.
M. Hollande «J'ai réuni le conseil de défense et décidé de répondre à la demande, pour accorder notre soutien aérien. Nous n'irons pas au-delà, il n'y aura pas de troupes au sol et nous n'interviendrons qu'en Irak» «Le Parlement sera informé dès les premières opérations. Le premier ministre réunira les groupes parlementaires et un débat pourra avoir lieu» La France dispose d'une base militaire aux Emirats arabes unis, où sont stationnés six avions Rafale et neuf cents hommes. Ces capacités militaires seront renforcées dans la perspective des opérations en Irak.
2 Pas de troupes au sol
Le chef de l'État a donc confirmé jeudi que la France, qui déjà livre des armes aux combattants kurdes et a mené seule le combat contre les islamistes au Mali, avait répondu oui aux autorités irakiennes qui lui demandaient de mener des opérations aériennes contre Daech. L'intervention française qui vient donc de débuter fera d'ailleurs l'objet d'un débat parlementaire la semaine prochaine.
Jeudi, François Hollande a aussi confirmé qu'il n'enverrait pas de troupes au sol en Irak. Et que la contribution française à la guerre contre