C'es bon là
Jean de la Fontaine arrive ici à faire passer un message tout en rendant la fable vivante. Les vers alternent entre Alexandrins (vers 9 et 11) et Octosyllabe (vers 10 et 12), les rimes varient entre rimes croisées, vers 1 à 4, rimes suivies, vers 9 à 12 et rimes embrassés, vers 15 à 18. Le texte contient 21 vers et la morale 3, ce qui donne un effet vif et énergique à la fable. Les temps du texte font apparaitre deux étapes : du vers 1 à 5, l’imparfait plante la situation initiale, le décor. Du vers 6 à 21, le présent de narration met l’action en valeur, comme une scène de théâtre. Même si les discours sont variés, le discours direct prend une place importante dans le texte : le dialogue est la principale raison de l’existence de cette vivacité du texte qui donne envi au lecteur de lire la fable. Les verbes de mouvements comme « se baissait » au vers 5 et « l’autre le pousse » au vers 6 montre la vivacité des plaideurs et donc l’activité du texte.
Pour donner de la vie à sa fable, Jean de la Fontaine emploie le ton ironique et fait de l’histoire une farce. Pour cela, il utilise un langage familier qui rend la scène burlesque : Il